Dear Sir Arthur…

20/02/2015 § Σχολιάστε

Dr Watson. Baker Street. Telegram: “Come at once if convenient – if inconvenient come all the same”. The word game and play, many of us recall enjoying among pauses, pages thoughts and whispers, we, as readers at the prospect of strong emotional involvement. All this came to mind, as I have come upon a piece of wrapped, filthy paper I once had archived and long forgotten: “this Agency stands flat-footed upon the ground, and there it must remain. The world is big enough for us. No ghosts need apply…”…. and I have no idea which of Doyle’s lunatic stories does it come from. But there, doesn’t this phrase stand there worth a read?

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plaisir: Le manifeste censuré de Camus

12/02/2015 § Σχολιάστε

Το λογοκριμένο μανιφέστο του Αλμπέρ Καμύpost2.12.15

Il est difficile aujourd’hui d’évoquer la liberté de la presse sans être taxé d’extravagance, accusé d’être Mata-Hari, de se voir convaincre d’être le neveu de Staline.

Pourtant cette liberté parmi d’autres n’est qu’un des visages de la liberté tout court et l’on comprendra notre obstination à la défendre si l’on veut bien admettre qu’il n’y a point d’autre façon de gagner réellement la guerre.

Certes, toute liberté a ses limites. Encore faut-il qu’elles soient librement reconnues. Sur les obstacles qui sont apportés aujourd’hui à la liberté de pensée, nous avons d’ailleurs dit tout ce que nous avons pu dire et nous dirons encore, et à satiété, tout ce qu’il nous sera possible de dire. En particulier, nous ne nous étonnerons jamais assez, le principe de la censure une fois imposé, que la reproduction des textes publiés en France et visés par les censeurs métropolitains soit interdite au Soir républicain (le journal, publié à Alger, dont Albert Camus était rédacteur en chef à l’époque), par exemple. Le fait qu’à cet égard un journal dépend de l’humeur ou de la compétence d’un homme démontre mieux qu’autre chose le degré d’inconscience où nous sommes parvenus.

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Robert Desnos, Poème à la mystérieuse

09/02/2015 § Σχολιάστε

Credit: Robert Desnos, 1924 (b/w photo), Ray, Man (1890-1976) / Private Collection / Photo © Christie’s Images / The Bridgeman Art Library

 

J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.

J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance
De la voix qui m’est chère?
J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
À se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l’apparence réelle
de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales!
J’ai tant rêvé de toi qu’il n’est plus temps
sans doute que je m’éveille.
Je dors debout, le corps exposé
À toutes les apparences de la vie
Et de l’amour et toi, la seule
qui compte aujourd’hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.
J’ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu’il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu’a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l’ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie.

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plaisir: André…

29/01/2015 § Σχολιάστε

…Gide

andre-gide

“Wilde’s affected aestheticism was for him merely an ingenious cloak to hide, while half revealing, what he could not let be seen openly … Here, as almost always, and often even without the artist’s knowing it, it is the secret of the depths of his flesh that prompts, inspires, and decides…

Wilde’s plays reveal, beside the surface witticisms, sparkling like false jewels, many oddly revelatory sentences of great psychological interest. And it is for them that Wilde wrote the whole play––let there be no doubt about it…

Try to let some understand what one has an interest in hiding from all. As for me, I have always preferred frankness. But Wilde made up his mind to make of falsehood a work of art. Nothing is more precious, more tempting, more flattering than to see in the work of art a falsehood and, reciprocally, to look upon falsehood as a work of art… This artistic hypocrisy was imposed on him… by the need of self-protection.

— André Gide, on Oscar Wilde, from The Journals of André Gide

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