[Υπάρχουν κι αυτοί που δεν γνώρισαν ποτέ το Είδωλό τους·
01/11/2017 § Σχολιάστε
Charles Baudelaire (1821-1867)

La mort des artistes
Combien faut-il de fois secouer mes grelots
Et baiser ton front bas, morne caricature ?
Pour piquer dans le but, de mystique nature,
Combien, ô mon carquois, perdre de javelots ?
Nous userons notre âme en de subtils complots,
Et nous démolirons mainte lourde armature,
Avant de contempler la grande Créature !
Dont l’infernal désir nous remplit de sanglots !
Il en est qui jamais n’ont connu leur Idole,[*]
Et ces sculpteurs damnés et marqués d’un affront,
Qui vont se martelant la poitrine et le front,
N’ont qu’un espoir, étrange et sombre Capitole !
C’est que la Mort, planant comme un soleil nouveau,
Fera s’épanouir les fleurs de leur cerveau !
*
[*]Υπάρχουν κι αυτοί που δεν γνώρισαν ποτέ το Είδωλό τους –έχω μεταφράσει όλο το ποίημα, καταθέτω εδώ μόνο αυτή την αράδα.
